Jeu du RP!

Un minuscule Na'vi empli de milliard de points blancs qui revient d'un combat à mort entre lui et un grandiose Ikran naviguent dans l'air cuisant autour du plus grand arbre de toute la géante lune Pandora. Perché sur sa monture volante, il se sentait d'un immesurable bien-être qu'il n'avait jamais, au grand jamais ressentit auparavant de toute sa longue vie interminable. Il sentait le vend se fendre contre et entre lui et son oiseau de feu rouge vif. Un millénaire plus tard, il fini par se poser dans la plus grande douceur inimaginable près de l'Arbre-Maison avant d'y laisser sa meilleure rencontre. Il part donc à l'intérieur béant rejoindre un des plus grands Na'vi de tous les clans connus et discute avec force à celui-ci. Après cette discussion acharnée qui a forcément dérangé tout le monde autour, ils partent dormir dans leur lit suspendu au quatre coins de l'Arbre jusqu'à la semaine prochaine.

Un Na'ri qui gratu un Ikran tramièrent, vole dans lo ciel riveau de l'arbre. Si Na'ri si bien. Lo vent rio entre lui et le Ikran cariroté. Une minate para tard, il frante dans l'arbre et liasso le Ikran. Il courache un peu et va trajoinde un de se miva. Ils discutent trembole un monutent et puis ron si coucher juquio lidomon.

La chaleur brûlante d’un soleil éternel m’éveille doucement aux plaisirs d’un premier vol, à la fougue montante, me soûlant violement dans les vagues de liberté flottant avec moi dans l’air léger, alors que, sous moi, ô mon âme, mon compagnon et mon ami, tu vole avec moi, dans ce qui me semble l’éternité. Dans l’union même de ce que peut apporter le souffle du vent, je me cramponne à ta peau rugueuse, les cheveux poussés, se tordant à l’extrême, par une bise charmante, ornée d’ocre et de lumières, transportée par les murmures et les plaintes de ma belle, aimante terre ici-bas. Les couleurs, splendides, nous entourent, m’enivrant de leurs beautés irréelles et chaleureuses, gonflant mon cœur de milles rêves et de mille parfums savoureux. Le vert de la forêt me pousse à la comprendre, elle, cette belle nature dorée et inaccessible, à ses voix que je n’entends pas, mais qui me crient dans les oreilles des paroles insensées. Le bleu de l’eau, que je vois là-bas, comme une étendue d’opale et de turquoise, reflétant dans les rayons ondulants leurs âmes, et où le ciel, saphir étincelant, ne cesse de saigner. Et il y a toi, mon frère, tes couleurs, vives, grisantes, belle parure de feu, d’esprit animale, manteau d’indomptable sauvagerie. Tes rêves féconds ne font plus qu’un avec les miens, et nous ne partageons plus que le même désirs, que notre vol dure, encore et encore, surpassant la vie, le temps, et la nuit étoilé, luisante, rêveuse, soupirant jalousement de longues complaintes, assise à sa fenêtre, à notre liberté.
Mais nous devons nous séparer, mon âme, ma créature. Je dois te quitter, rentrer, brisant mon cœur sur la dureté de l’écorce que je regagne pourtant, laissant mon esprit ruisseler le long de cet arbre millénaire, que nul ne décrit, de peur de ne pas faire assez, pour ce que la grandeur ne peut pas qualifier, tant elle est faible, et incompétente, à côté de celui-ci. Je te laisse là, magnifique splendeur. Je te reverrais demain, au crépuscule, pour faire vrombir de nouveau mon esprit dans l’éclat suprême de l’altitude, dans cette affolante pureté qu’est voler.
Je coule doucement contre les branches, contre ces lianes immenses et belles, regagnant mon abri. Là, mon regard s’arrête, se concentre sur l’image de l’amitié qu’un autre na’vy m’envoie, souriant de son bonheur habituel et de sa paix émanant du plus profond de son être. Je m’approche, silencieux, et le salut brièvement, mon esprit encore ailleurs. Nous partons encore dans une longue discussion, lui, éloquent et brave, faisant honneur, à chaque phrase, à son intelligence remarquable, et à sa jovialité débordante, déclanchant, au fond de lui, toujours ces vives passions, brusques et redoutables. Je ne vois pas le temps passer, je parle, je parle… Mais le moment est à nouveau venu. Je rejoins ma couche, tristement, encore loin, ailleurs, flottant entre deux merveilleux cieux, deux horizons de légèreté et d’infinie élégance, aux formes audacieuses et attirantes, que je m’empresserais de rejoindre à nouveau, une fois que j’aurais, lors de la nuit longue, traversé mille dangers, dans les méandres de mon âme…

Un Na'vi! Oui! C'est bien un Na'vi! Là dans le ciel! Sur son Ikran coloré! Je l'ai vu hier! Il se battait avec! Et regardez aujourd'hui! Il vole dessus! Il vole autour! Il vole partout! C'est sûr qu'il doit être bien! Il doit être aux anges! On peut imaginer le vent! Ô oui le vent qui doit passer entre lui et son Ikran coloré! Comme il doit être bien ce Na'vi!
Une heure! Oui! C'est bien une heure plus tard! Une heure avant qu'il ne décide de rentrer au bercaille! Et d'y laisser son Ikran coloré! Ô regardez, il ne sait pas que voler! Il sait marcher! Et il va rejoindre un ami! Comme il doit être bien ce Na'vi avec son ami! Ils discutent! Oui, ils discutent ensemble! Ils discutent un bon moment même! Et seulement plus tard! Oui, plus tard! Ils se laissent! Pour aller dormir! Encore dormir! Comme il doit être bien dans son lit! Ô que ce Na'vi doit être bien dans son lit! Pourquoi ne suis-je pas à sa place?

Un pauvre Na’vi dégarni, enrhumé, ayant la gorge sèche et aride comme un désert de poussières, a eu un Ikran bleu foncé, un peu comme s’il manquait d’air, et tout deux, dans les nuages mouillant, trop froid, volent dans le ciel sombre autour de l’Arbre qui perd ses feuilles. Ce Na’vi se sent tellement bien qu’il est sur le point de tomber en bas de son Ikran en se mouchant. Le vend glacé traverse son corps inanimé et celui de son Ikran monochrome endoloris. Une heure de souffrance plus tard, il revient s’affaisser dans l’Arbre en y laissant son Ikran, vaquer au combat de ses microbes. Le miséreux Na’vi va contaminer ses amis en leur crachant à la figure des mots dépourvu de sens et surchargé de micro-monstres. Après cette contamination générale, chacun retourne s’écraser au fond de leur lit en toussant et en crachant des reniflements plus bas, ceux-ci les renvoyant à leur voisin plus bas encore…

Un grand Na’vi vivant, volant à dos d’Ikran ;
Dans le ciel il tourne, dans le beau soyeux temps.
Le désespoir ne l’importunant point l’esprit,
À son grand espoir il vol sans aucuns ennuis.

Quoi de mieux que le vent qui se frôle à lui,
Et qui d’air moitié chaud, il gonfle ses poumons.
Son Ikran coloré, bleu, rouge et gris,
Tous les deux volent en regardant l’horizon.

Une heure plus tard, quand le soleil rayonne,
Les gays moments finis, l’heure de rentrer sonne.
Dans l’Arbre il rejoint ses amis, tous gentils,
Et sans ne prévenir, une discussion surgie.

Après ce bon moment, passé en bonnes compagnes,
Tous se préparent, il est temps d’aller au lit.
Recouvert dans leur trou, là le sommeil gagne,
Demain est autre jour, c’est la roue de la vie.